Pour pouvoir améliorer la qualité de la terre de son jardin, il est essentiel de connaître son type et sa consistance en éléments nutritifs. En définissant la composition physique de votre sol, il vous sera alors plus facile de choisir les plantes à y faire pousser.
Ce qui est bon à savoir
En tout, on recense quatre types de sol qui nécessitent un apport en fertilisant et un traitement régulier différents. Par ordre de qualité décroissante, on retrouve à la première place le sol argileux qui est naturellement riche et présente une excellente capacité de rétention de l’eau et des engrais. En deuxième position, on trouve le sol sableux ou encore siliceux. Bien qu’il se réchauffe assez vite sous le soleil du printemps, il est facile de le travailler quelle que soit la saison. Il suffit de bien le drainer pour en tirer le maximum de profit. Quant au sol calcaire, il perd rapidement ses éléments nutritifs mais, malgré cela, il dispose d’une propriété particulière qui est l’accélération de la décomposition des matières organiques qui y sont présentes. En dernière place figure le sol humifère. Cette terre est riche en humus et retient parfaitement l’eau mais elle présente un taux d’acidité très élevé que peu de plantes tolèrent.
Déterminer le type de sol
L’une des techniques infaillibles pour tester la nature du sol de votre jardin est l’utilisation de kits d’analyse spécialisés. Ces matériels offrent une grande précision sur les différents éléments composants le terrain à disposition. Cependant, à défaut de ces outils spécifiques, vous pouvez utiliser les vieilles techniques des jardiniers professionnels. Prélevez une bonne poignée de terre humidifiée dans les mains puis malaxez-la avant de la lâcher sur une surface dure. Deux cas peuvent se présenter. Si La motte reste compacte et bien agglomérée après sa chute, il s’agit d’une terre argileuse. Si elle s’effrite au contact du sol, elle est alors de nature sableuse.