Après une floraison, il arrive que vous vouliez conserver une partie de votre production florale, parmi laquelle celle à bulbes, pour une plantation prochaine. Il est important de savoir que les bulbes sont fragiles et requièrent que vous les manipuliez avec soin et précaution.

Les ennemis des bulbes

Comme toutes les plantes, un bulbe n’est point épargné par les maladies et les ravageurs, même pendant la période de dormance. Pour les ravageurs, vous rencontrerez des limaces et des escargots qui s’en prennent aux jeunes plants. Vous pourrez vous en débarrasser avec des granulés anti-limaces ou un pot de yaourt rempli de bière enfoncé dans la terre. Les pucerons s’attaquent aussi  aux plantes à bulbes et entravent leur croissance. N’oublions pas les rongeurs comme les mulots et les campagnols qui apprécient particulièrement les bulbes. Utilisez des pièges avec des appâts disponibles dans les boutiques spécialisées comme solution. En matière de maladie, les bulbes sont sujets aux taches brunes ou à la maladie du blanc, appelée aussi oïdium, dûe à certains champignons asexués.

Les précautions à prendre

Une bonne observation régulière de votre jardin vous permettra d’identifier les ravageurs qui s’y trouvent. Pour cultiver et entretenir les plantes à bulbes, certaines précautions sont à prendre. Quand vous effectuez le désherbage, il est conseillé de biner uniquement en surface pour ne pas abîmer les bulbes. Une fois la floraison arrivée, vous devez savoir si elles sont à conserver sur place toute l’année (allium hauts, lis, iris de Hollande, narcisses…) ou si elles doivent être arrachées à conservées (jacinthes et tulipes à grandes fleurs). Pour le premier cas, vous devez patienter et arroser sans arrêt jusqu’au jaunissement du feuillage. Dans le second cas, il faut les laisser se développer jusqu’à avoir les feuilles sèches avant de les arracher et les mettre de côté dans un lieu sec et aéré.

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