Chaque jardin possède son propre écosystème qui dépend principalement des spécificités de la région où il se trouve. Il est donc capital que vous connaissiez les spécificités du vôtre afin de savoir quelles sont les zones les mieux adaptées pour y planter des arbustes. Et pour cela, il faut se baser sur le climat, l’exposition au soleil et la nature du sol.
Connaître la nature du sol
Votre choix d’arbustes et leur croissance doivent être basés en fonction de la nature du sol. Selon que ce dernier soit acide, pauvre, sablonneux, calcaire ou équilibré, il peut être bénéfique à certaines variétés mais pas à d’autres. Les arbres et arbustes à fleurs de type calcifuge, comme le rhododendron ou le camélia, se développent parfaitement bien dans un sol frais. Cependant, ils auront beaucoup de mal à pousser dans la garrigue marseillaise. De même, les arbustes de terre de bruyère se plantent dans une terre acide mais ne supportent pas les sols calcaires. Si vous optez pour des arbres fruitiers, tels les abricotiers ou les pêchers, un terrain léger et sableux est plus indiqué pour une bonne fructification.
La bonne exposition et le microclimat
Le choix de l’emplacement idéal de vos arbustes dépend aussi de l’exposition de votre espace vert. La plupart des arbustes fleuris et ceux à feuillages panachés ont une nette préférence pour une exposition plein sud. Si votre jardin est tourné vers le nord, il est préférable de choisir des arbustes rustiques qui sont plus résistants au froid de l’hiver et à l’humidité dûe aux fortes précipitations. En outre, il n’est pas très conseillé de disposer des arbustes à fleurs sur un jardin exposé à l’est. Ils risquent d’être agressés par la présence du gel au soleil matinal et les vents dominants de l’est assèchent les végétaux et cassent leurs branches. Par ailleurs, l’évaporation y est également plus importante. Par contre, une exposition à l’ouest comporte plusieurs avantages : pas de risque de brûlure à cause du gel et moins de contact direct avec le vent.