Le « niwaki » est un arbre d’une élégance incroyable et présentant une parfaite harmonie avec un jardin de style japonais. Il est le fruit d’un art ancestral qui consiste à tailler un arbre « en nuages » afin d’obtenir une végétation tabulaire qui représente un site paysager lointain.

Le Niwaki : la petite histoire

Le terme japonais signifie « arbre de jardin » (« niwa » pour jardin et « ki » pour arbre). Ce type de taille artistique prend ses origines au XIIème siècle dans le culte Shinto « La Voie des dieux ». Depuis cette époque, cet art a été entretenu et enseigné de génération en génération au sein des moines bouddhistes zen qui étaient jardiniers. A l’origine, l’objectif principal était de parvenir à créer une impression de maturité chez un jeune arbre. Par ailleurs, un Niwaki est sensé évoquer une empreinte laissée par la nature (le vent, le gel, la neige,…) ou par un animal (bétail, insectes,…) sur la végétation. Aujourd’hui encore, on trouve au Pays du Soleil Levant de grandes pépinières qui pratiquent la taille japonaise et qui la transmettent à des plus jeunes.

Le Niwaki : la pratique de la taille japonaise

La création d’un Niwaki demande beaucoup de patience, de l’humilité et une certaine part d’imagination. En effet, le but est de réaliser une forme dont l’ensemble des éléments représentent et subliment un paysage naturel. Il s’agit donc de reproduire des collines ou des vallons et de suggérer visuellement la présence de nuages bloqués sur les cimes des forêts ou sur une falaise. Et, pour cela, plusieurs années de labeur sont requises avant de parvenir à ces masses de végétation bien fournies. Il faut les émonder puis les tailler de manière régulière pour densifier les touffes ou alléger les branches. De plus, pour y arriver, vous devez aussi avoir l’aptitude à anticiper le résultat. C’est essentiel pour conduire à bien un projet de taille japonaise.

Vous pouvez pratiquer la taille japonaise sur toutes les variétés d’arbres et d’arbustes, à l’exception de ceux qui sont très élancés comme le cyprès, le peuplier ou la chandelle.

Partagez maintenant.