Parmi les impératifs du jardinage, surtout s’il s’agit d’un potager, il est essentiel de savoir garder l’humidité du sol. Depuis longtemps, il existe un moyen efficace pour y arriver, la pratique du binage. Cependant, de nos jours, cette technique n’est plus tellement usitée. Elle a été remplacée par le paillage qui conjugue tous les avantages de cette méthode mais avec plus d’efficacité et un minimum de travail.
La mise en pratique
La première étape est de garder dans un coin de votre potager les débris végétaux et les feuilles mortes. Ils vous serviront de matière première pour le prochain paillage. Récupérez également les tiges des fougères et autres plants dont vous disposez. Ne jetez pas les tontes de gazon car il s’agit d’un très bon conservateur d’humidité du sol. Pour des résultats probants, assurez-vous de répandre un peu de compost autour des premières pousses avant d’ajouter du paillage et surtout de griffer légèrement le sol. Les plantules étant exigeante, un bon dosage et une bonne qualité du paillage sont nécessaires pour que votre culture se développe convenablement. Par ailleurs, votre paillis ne doit pas vieillir plus vite que votre plant, au risque de dégrader la croissance de ce dernier.
Les avantages
Sachez que vous pouvez pailler tous les légumes sauf l’échalote et l’oignon en temps humide et froid. Ils ne supporteront pas cette pratique et risqueraient de pourrir. Vous constaterez par ailleurs que la propreté règne autour d’un lieu paillé et cette couverture végétale aide à retenir la terre au moment des fortes pluies. Elle vous épargne également du désherbage, vous dispense de binage et vous soulage du travail d’ameublissement du sol. Sous le paillis, la terre est maintenue humide, ce qui favorise la tâche des micro-organismes et des vers. Les feuilles mortes conviennent au recouvrement des légumes qui tiendront plus de temps à leur place. Pour les choux, tomates et courgettes, préférez les tontes sèches.